En difficulté au classement, le GF38 devra nécessairement s’appuyer sur quelques leaders pour sortir de sa mauvaise passe. Nous en avons sélectionné trois, un par ligne, qui symbolisent chacun dans son registre des aspects primordiaux pour relever la tête et aller chercher le maintien en Ligue 2.

Le leader mental : Gaëtan Paquiez. La tâche du capitaine est double. Déjà : conserver son état d’esprit. On ne se fait pas trop de soucis pour ce point. Sa sortie face Bastia a démontré une nouvelle fois qu’il ne lâcherait rien. Attention toutefois à canaliser parfois cette énergie débordante et cette envie d’aller de l’avant. Mais il devrait ensuite transmettre cette « niac » à ses coéquipiers. L’exemplarité sur le terrain ne suffira pas. C’est dans ce rôle là de transmission de ce qu’est le respect d’un club et de son écusson qu’il pourra être précieux pour aider Grenoble à relever la tête.

Le leader technique : Jessy Benet. On aurait pu évoquer également Théo Valls dans ce registre mais le « maëstro » Benet nous semble pouvoir endosser le costume à la perfection. Grenoble est en souffrance technique depuis le coup d’envoi du championnat, c’est une évidence. Benet doit (re)devenir le chef d’orchestre de cette équipe, insuffler le bon tempo dans les temps forts comme dans les temps faibles et bien sûr être décisif à l’avant-dernière ou dernière place et sur les coups de pied arrêtés. Il ne peut pas le faire seul, évidemment, mais il a les qualités pour tirer vers le haut le reste de ses coéquipiers en prenant le jeu à son compte et en étant la plaque tournante de son équipe.

Le leader « efficacité : Moussa Djitté. Le GF38 va devoir marquer des buts. Pas forcément le point fort des attaquants ces derniers mois – même si Yadali Diaby a débloqué son compteur, et de fort belle manière. Moussa Djitté sait lui marquer avec le maillot de Grenoble sur le dos. Et il va devoir rapidement retrouver le goût des buts pour aider son équipe en panne d’efficacité et de confiance dans le dernier geste. Hors de forme pour le moment, on compte les jours avant qu’il soit à 100%. Sans homme en forme à la finition, la situation sera vite intenable pour les Dauphinois.

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