Retrouvez notre analyse de la rencontre entre le Grenoble Foot 38 et GS Consolat en trois étapes : ce qu’on a bien aimé (The Good), ce qu’on a moins aimé (The Bad) et le fait du match (The Queen).

The Good


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Grenoble est toujours leader

Les supporters présents au Stade étaient forcément frustrés. En témoigne les sifflets qui ont accompagné la sortie de Nicolas Belvito, pourtant revenu en forme ces derniers matches. En témoigne aussi lorsque leur équipe repartait de derrière pour reconstruire une offensive…une nouvelle fois les sifflets. Compréhensible forcément quand leur équipe ne l’a emporté qu’à trois reprises en douze matches à domicile. Mais Grenoble n’est pas le Paris Saint-Germain et n’a pas les individualités pour percer des équipes formées tactiquement pour évoluer « à 10 derrières » et procéder en contre. La légende voudrait que le GF38 possède le plus gros budget de National. Mais c’est faux. Selon les chiffres de Fédération française de football, le club grenoblois se classe 4ème, derrière Laval, Créteil et le Red Star. Et le GF38 n’a pas un effectif si exceptionnel sur le papier s’il faut le comparer aux autres cadors. Pour recruter en janvier, il a fallu aller trouver l’argent…et ça n’a pas été facile. Parce que la division National (N1) est une division où un budget se prévoit à très court terme. Le GF38 est en pleine construction après la terrible faillite de 2011. Et les épreuves ont été nombreuses, notamment une longue attente en CFA. Alors aujourd’hui, Grenoble est toujours leader…grâce à un point glané à domicile qui fera forcément la différence quand les comptes seront faits à la fin du dernier sprint pour la Ligue 2. Et ce qui est rassurant, c’est que le staff grenoblois le sait: c’est l’équipe la plus solide qui montera. Pas la plus spectaculaire. Et aujourd’hui, Grenoble est la plus solide.

The Bad

Un jeu lent

Contre Consolat, Grenoble n’a pas développé le jeu qui fait sa force depuis le début de la saison. Basé sur une sortie de balle propre depuis les lignes arrières et une forte possession pour développer le mouvement en attaque. Mais vendredi soir, le jeu était moins fluide, plus lent. Olivier Guégan expliquera que la pelouse n’était pas optimale pour développer le football de son équipe. Précisant même qu’elle « avait eu les occasion pour s’imposer », l’entraîneur ne voulait donc pas ériger cet argument pour excuser les lacunes offensives de son équipe. Ibréhima Coulibaly et Jessy Benet en sont les symboles: habituellement à l’aise pour remonter le bloc rapidement, ils n’ont pas eu l’impact permettant au 3-5-2 grenoblois d’évoluer de manière compacte.

Un réalisme de plus en plus préoccupant

Si le GF38 possède la meilleure défense du championnat (15 buts encaissés), difficile d’en dire autant pour le secteur offensif. En 24 matches…Grenoble a scoré 25 fois. Ce qui en fait la 13ème attaque du championnat. Vendredi soir encore, les hommes d’Olivier Guégan ont eu « 6 grosses occasions » selon le coach grenoblois. Mais en réalité, trois ont vraiment été chaudes. Et surtout l’énorme d’Edwin Maanane à la 90ème minute. Entré à la place de Nicolas Belvito, l’ancien Rémois se retrouve seul face au portier marseillais. Il choisit alors de tenter une talonnade…alors qu’un plat du pied aurait été plus sécurisant pour tromper le gardien qui se trouvait à bout portant. Tout le contraire de ce réclame constemment le Breton: de la simplicité. Heureusement que le GF38 score ses penalties aujourd’hui…

The Queen

Les choix forts d’Olivier Guégan

Pour le match face à Marseille, l’ancien rémois avait décidé de laisser Lakdar Boussaha en tribune…et de garder Edwin Maanane sur le banc. La recrue hivernale n’est donc pas sûr de figurer dans tous les groupes jusqu’à la fin de la saison. Une façon pour Olivier Guégan de montrer que personne n’est à l’abri. Tous les joueurs de l’effectif le reconnaissent: le technicien ne laisse rien passé et le moindre signe de manque d’implication peut s’avérer fatal. Même le choix de confirmer Ugo Guégan, très bon défensivement face à Marseille, dans le trio défensif du 3-5-2 montre que seul les plus méritants auront leur place sur le terrain dans la guerre des nerfs du sprint final.

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