Samedi, le GF38 a déjoué face à Yzeure, une formation sur le papier à sa portée. Mais qui est venue pour, comme l’a reconnu notamment Hugo Cianci, au Stade des Alpes pour « jouer » et non pour simplement défendre.




Mis à part les 20 dernières minutes, le GF38 a été dominé par Yzeure. Ce samedi, c’est finalement un bon point obtenu par Grenoble, face au 13ème du Groupe B.

Les Auvergnats, dirigés par Stephane Dief, optent pour un 4-3-3 avec un 6, Sebastien Ligoule, qui colle à ses deux défenseurs centraux. De cette manière, une longue conservation de balle est possible puisque Ligoule pouvait facilement jouer avec ses deux centraux ou avec son gardien, ou même jouer avec ses deux compères du milieu. Le pressing était difficile à réaliser pour Grenoble puisque Olivier Guégan avait lui opté pour un 4-2-3-1 classique. Avec Edwin Maanane en 9, Raphael Gherardi en 10 et deux ailiers (Elogo-Dady Ngoy). Le problème ? Le positionnement de Julien Delatraz et Ibréhima Coulibaly…qui collent trop à la défense. De fait Gherardi se retrouve complètement isolé au cœur du jeu…pendant qu’Edwin Maanane presse dans le vide du fait de son isolement.

Un 4-3-3 classique qui a tout changé…trop tard.

Mais le positionnement de Delatraz et Coulibaly est compréhensible. Grenoble est privé de ballon. Et Ligoule, à force de faire tourner la balle derrière pour faire sortir de leur camp les hommes d’Olivier Guégan, finit par attirer le pressing de Gherardi et Maanane…qui se font éliminer trop facilement. Elogo et Dady Ngoy sont également éliminés d’entrée puisqu’ils se trouvent sur les côtés à longer la ligne pendant que Ligoule perce les lignes par ses passes. Les Auvergnats maîtrisent donc le milieu de terrain et donc le jeu car jamais en position de surnombre dans les 20 derniers mètres (excepté sur le 2ème but) …grâce au positionnement bas de Delatraz et Coulibaly. Mais le GF38 ne peut pas marquer puisqu’il n’a pas le ballon. Le 4-2-3-1 est donc sa force…et sa faiblesse.

L’entrée de Steven Pinto Borges réorganise le schéma grenoblois. Et Olivier Guégan choisit un 4-3-3 offensif : Coulibaly et Pinto Borges jouent largement devant Delatraz. Et Gherardi est décalé sur le l’aile gauche, Maanane en 9 et Dady Ngoy sur la droite de l’attaque. De cette manière, Grenoble redevient dangereux de manière constante, le lien entre le milieu et l’attaque étant de nouveau assuré. Permettant un jeu beaucoup plus vertical. Mais c’est trop tard, Yzeure tient son score (grâce aussi au manque de réalisme grenoblois). Et Olivier Guégan ne pourra que regretter en conférence de presse « un jeu trop horizontal ».

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici