Après un mois d’août très laborieux, les footballeurs grenoblois ont su se ressaisir en septembre, aussi bien dans le jeu qu’au niveau comptable. Retour sur les raisons de cette belle fin d’été d’un GF38 aujourd’hui enfin véritablement lancé.

Septembre, et ça repart

3 points en 5 matchs en août(3N, 2D), 8 en 4 rencontres en septembre (2V, 2N). Pas la peine de développer davantage : d’un point de vue purement comptable, ce fut le jour et la nuit pour les protégés d’Hinschberger qui restent en plus sur quatre matchs sans défaite.

Défense d’entrer

Le GF38 a construit sa bonne série sur sa solidité défensive. Les réseaux sociaux ont pas mal tancé Brice Maubleu pour le corner direct qu’il a encaissé. C’est trop vite oublier que le dernier rempart a su se montrer décisif en septembre avec deux « clean sheet » (des matchs à 0 but encaissé) mais aussi une très grosse prestation face à la Berrichonne au-delà du but de Romain Grange.
Au-delà de son gardien, Grenoble a pu compter sur une assise défensive immuable : Gibaud, Monfray, Vandenabeele et Mombris. Mention à « VDA » monstrueux tout long de ce mois de septembre dans les duels. De Sotoca à Jeannot, ils sont nombreux à s’être cassés les dents sur le roc dauphinois. Ses trois coéquipiers ont eux aussi tenus la baraque même si on attend également plus des latéraux sur le plan offensif désormais. Le tout sera de trouver le bon équilibre.

Le départ de YMCA : un mal pour un bien

Youssouf M’Changama a rejoint Guingamp quelques heures avant le GF38 – Lens. Depuis l’équipe d’Hinschberger n’a plus perdu et a affiché des progrès dans le jeu.
Si Grenoble a perdu son meilleur joueur de football, il a gagné un équilibre. Le 433 traditionnel utilisé par l’entraîneur alpin a fait place à un 4231 qui permet d’évoluer avec un vrai n°10 (le plus souvent Florian Michel qui a enchaîné 4 titularisations) et deux milieux chargés des tâches défensives. Là aussi on peut sortir du lot Ibou Coulibaly très à son avantage lors du mois écoulé et qui en plus permet de bonifier le jeu de son compère Charles Pickel. Le duo abat un gros travail défensif via pressing et récupération. Parlez-en à un Valentin Jacob méconnaissable lors de la victoire iséroise chez les Chamois Niortais.
Devant Michel/Benet sont chargés de prendre en charge le jeu offensif. S’il y a encore beaucoup de déchets dans la finition (centres/tirs) on peut toutefois constater une nette augmentation des « situations ». A Niort comme à Châteauroux, les Isérois ont ainsi centré plus de 20 fois, c’est énorme lors des matchs à l’extérieur. Davantage privés de ballons contre Lens et Caen, deux cadors du championnat (même si les Normands peinent jusque là) ils ont plus joué sur la verticalité et les transitions rapides.

Des axes de progression

Point positif : les attaquants ont marqué ! Tinhan, Brun, Ondaan et Djitté (x2) ont tour à tour trouvé le chemin des filets. Et quasiment tous dans le jeu, à l’exception du penalty du Néerlandais.

Point négatif : le GF38 reste malgré tout très, trop peu efficace. On l’a dit, les situations sont nombreuses mais il y a toujours un soucis de finition, dans les centres et dans les frappes, à solutionner.

La bonne formule devant n’a toujours pas été trouvée. On attend encore de revoir le Raspentino de Valenciennes et si Djitté est une vraie bonne surprise et affiche de gros progrès dans le jeu, cela reste trop peu pour exister sur la durée dans ce championnat de Ligue 2 très homogène.
Pour la stat’ Grenoble a tiré en septembre autant de fois (48) au but que Lens (1N, 3V et 7 buts marqués). C’est clairement là qu’il va falloir faire mieux. Et si possible dès octobre, pour que l’été indien se prolonge un peu dans la capitale des Alpes…

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