Ce dimanche, la réserve du Grenoble Foot 38 va tenter de décrocher la toute première coupe Auvergne Rhône-Alpes de l’histoire.Un succès qui permettrait aux joueuses de Didier Di Vanni de conclure en beauté une saison très réussie. Pour cela il faudra venir à bout d’une solide équipe du FC Saint-Etienne (à ne pas confondre avec l’ASSE). On a parlé de ce rendez-vous avec la gardienne de but du GF38 Julie Perrodin.




Julie, dès le début de saison votre entraîneur Didier Di Vanni parlait de cette coupe comme d’un objectif important pour l’équipe.

Effectivement la coupe était un des objectifs fixé par le club et par le coach. La plupart de mes coéquipières n’ont jamais remporté cette compétition malgré quelques finales jouées, que ce soit avec Claix à l’époque ou Grenoble aujourd’hui. Pour beaucoup ce serait donc une très grande satisfaction de gagner enfin dimanche !
Cette année nous avons laissé échapper le titre en championnat, malgré le fait qu’on ne puisse pas monter, c’était intéressant de jouer les 1ers rôles toute l’année et ce jusqu’au dernier match. Du coup il ne nous reste plus que la coupe pour valoriser la très belle saison réalisée par tout le groupe.

La demi-finale à Saint-Étienne vous a vu réaliser un fantastique retour, peux-tu nous en dire quelques mots ?

On a eu chaud effectivement ! En étant menées 3-0 à la mi-temps j’avoue que je n’y croyais plus vraiment. Heureusement que mes coéquipières y ont cru ! Elles n’ont rien lâché jusqu’au bout et je crois qu’en marquant 3 buts en 9min en toute fin de match, on a repris l’ascendant psychologique sur Saint-Étienne avant la séance de tirs au but. Derrière on a la chance de gagner donc c’est top ! On était loin de notre meilleur match que ce soit individuellement ou collectivement alors on ne retiendra que la victoire c’est le principal finalement.

Comment avez-vous préparé cette finale ? As-tu eu une préparation spécifique sur les tirs au but de ton côté ?

On a préparé cette finale comme d’habitude on n’a pas changé grand chose au niveau entraînement. Même si dans nos têtes on sait que ce ne sera pas un match comme les autres.
Pas de préparation spécifique pour moi non plus. Les tirs au but, c’est un exercice que j’affectionne particulièrement mais je ne préfère pas y penser pour l’instant. De toute façon dans ces moments-là la pression est bien plus sur les joueuses que sur la gardienne !

En championnat, vous avez battu deux fois cette formation du FC Saint-Etienne. N’est-ce pas finalement un petit risque de croire que cette finale pourrait être facile ?

C’est vrai qu’on a gagné les deux confrontations en championnat mais on avait vraiment eu du mal chez elles à l’aller et au retour elles étaient venues chez nous avec une équipe très rajeunie et avec des filles qui n’avaient jamais jouer à ce niveau là donc on ne peut pas trop se référer à ce match-là.
Je connais certaines filles d’en face pour avoir jouer avec elles à l’ASSE et ce sont de très bonnes joueuses et surtout des filles qui ne lâchent rien. Ce sera un plaisir de jouer contre elles, j’espère que ce sera un bon match de foot et en plus je sais que l’état d’esprit sera bon. Sur un match tout peut se passer, surtout en finale d’une coupe, à nous de ne pas tomber dans le piège de la « facilité ». Dimanche les compteurs seront remis à zéro au coup d’envoi !

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