Philippe Hinschberger, l’entraîneur grenoblois, l’a rappelé ce jeudi matin à l’occasion de la reprise : l’attaque a été le grand chantier de l’été du côté du GF38. Avec la quasi-confirmation des arrivées de Jonathan Tinhan et Terell Ondaan, on connaît désormais, sauf surprise, les armes offensives pour la saison à venir. Des profils qui semblent interchangeables sur le papier. Mais le visage offensif grenoblois devrait vite s’affiner.

Les joueurs offensifs pour la saison 2019-2020 : Willy Semedo, Kristófer Kristinsson, Moussa Djitté, Florian Raspentino, Yohan Brun, Alharbi El Jadeyaoui, Arsène Elogo, Jonathan Tinhan (?), Terell Ondaan (?).

Premier constat : il y a du monde, même si Florian David n’est finalement pas un joueur du GF38 et qu’une porte de sortie est en passe d’être finalisée pour Jiga Jigauri comme nous vous le révélions hier.
Le GF38 devrait continuer à évoluer en 4-3-3 la saison prochaine, on est donc sur une base de trois joueurs par poste. Après, la polyvalence d’Elogo peut lui permettre d’être davantage utilisé comme milieu.

Deuxième constat : Grenoble a perdu le profil « 9 physique » qu’il avait avec Belvito et Boussaha. Malgré ses 1m90 l’Islandais Kristinsson est un joueur de mouvement (il évolue d’ailleurs principalement sur un côté) plus que de fixation. Le terme « polyvalent » peut en outre s’appliquer à la quasi-totalité des attaquants alpins qui ont souvent été utilisés sur plusieurs postes au cours de leur carrière.

Le GF38 a pourtant tenté cet été un « gros 9 » : des contacts/discussions plus ou moins avancés ont eu lieu avec Armand, Te Vrede ou encore Courtet par exemple. Sans succès. Le GF38 ne se retrouve pas démuni pour autant.

La solution se nomme en effet Florian Raspentino. S’il a déjà évolué sur un côté au cours de sa carrière, le Marseillais a « une préférence axiale », comme il nous l’a confié ce jeudi lors de la reprise. « C’est là où j’ai joué toute la saison avec Valenciennes. J’en ai discuté avec le coach bien sûr, c’est le poste que je préfère. », Avec Djitté, on tient donc probablement les deux candidats au poste. On apprécie d’ailleurs au passage la mentalité de Raspentino « pas arrivé ici en tant que titulaire indiscutable, il va falloir que je me batte ». L’ancien attaquant de Valenciennes, qui se verrait bien à nouveau franchir la barre des 10 buts cette saison, n’estime pas avoir de statut particulier aux côtés de recrues moins « connues ».

Le schéma offensif grenoblois n’est donc pas aussi flou que ce que le profil des recrues pouvait laisser supposer. « Quand on recrute un attaquant on nous vend toujours le fait qu’il peut jouer partout » s’amuse d’ailleurs Philippe Hinschberger. Le technicien précise que « les premières semaines vont servir à mettre les gens sur leur bon poste. Il y a des joueurs que je vais découvrir (sous-entendu en « vrai » et pas que sur vidéo, ndlr), il va aussi falloir déterminer les complémentarités. »

Le fameux « gros chantier » a démarré. PH a obtenu ce qu’il souhaitait « absolument : vitesse et puissance », l’architecte du jeu grenoblois doit maintenant peaufiner tout ça et assembler les pièces du puzzle. Le gros mois de préparation est là pour ça.

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