Dimanche dernier, face à Yzeure, les Grenobloises ont brillé sur le terrain, signant leur sixième succès de la saison, en autant de journées disputées. Si, dans les tribunes, on a apprécié le spectacle, une remarque est également revenue souvent : pourquoi les Grenobloises n’ont pas droit à leur nom sur le maillot, quand leurs adversaires affichent ce petit plus très appréciable.




C’est un constat que l’on tire souvent depuis le début de la saison. En D2F, la plupart des équipes ont des maillots floqués au nom des joueuses. Si la section féminine du GF38 poursuit sa structuration, c’est un domaine où elle a du retard. Dommage pour le leader du championnat, qui ambitionne de rapidement accéder à l’élite.

On ne parle bien évidemment pas d’intérêt économique (via vente de maillot) mais d’image, de reconnaissance, d’identification aux joueuses. De petites choses qui peuvent paraître anodines mais qui permettraient de tisser davantage de liens avec une équipe et ses membres, qui peinent encore à attirer la grande foule mais dont les matchs deviennent plus attractifs sortie après sortie.
L’opération est d’autant plus réalisable qu’une première étape a été franchie cette année : chaque joueuse dispose de son propre numéro pour toute la saison.
Une demande en ce sens a apparemment été faite, il y a quelques semaines, par le groupe féminin. Les dirigeants grenoblois, sensibles à la question, ont promis de s’y pencher rapidement. « Y a plus qu’à… » désormais… Une bonne surprise à venir pour la réception de Toulouse à Moirans ?!

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