On est sûr qu’il vous manquait… Christophe Maillol a accordé un long entretien au « 10 Sport » dans lequel il revient surtout sur son expérience au Havre. Celui qui a failli devenir propriétaire du GF38 (et de 312 autres clubs, approximativement), aborde également un peu le cas grenoblois où il n’a pas vraiment laissé une image très positive.

« Que répondez-vous à ceux qui vous ont traité d’escroc et qui rappellent d’autres échecs, Nantes ou Grenoble par exemple ?
C’est blessant et cela a blessé ma famille et mes proches. C’est surtout très injuste quand on pense que c’est à moi que ces projets ont coûté ! Je me suis demandé d’ailleurs pourquoi on avait été si dur avec moi, qui tout simplement par amour du sport et connaissance du football ai cherché à lever des fonds pour développer un club français alors que d’autres dirigeants, qui ont tapé dans la caisse, commis des malversations, ont même été condamnés, n’ont jamais été mis en cause comme je l’ai été. Jamais ! Peut-être, encore une fois, parce que pris par mon enthousiasme et mon énergie, j’ai trop parlé et j’ai été piégé par le miroir aux alouettes de la médiatisation. J’ai compris, je me méfie désormais de moi et de mes excès.

Et Nantes ? Et Grenoble ?
Chacun mériterait une longue explication, documents à l’appui… Pour aller vite : Nantes, j’ai eu les yeux plus gros que le ventre. Un fonds américain d’Atlanta était prêt à m’accompagner à hauteur de 25 millions de dollars. Il en fallait au moins 4 fois plus pour convaincre Monsieur Kita. Où est le mal ? A Grenoble, j’ai évité un piège à la dernière minute. Je devais m’engager pour 2,5 millions et je découvre au moment de signer que les pertes cumulées sont de plus de 10 millions et que la comptabilité est plus que douteuse… Depuis, Grenoble s’est bien relevée, fait un superbe parcours et je m’en réjouis pour ses supporters. »

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